Alpine - Installer Alpine Linux
Date de publication : January 18, 2025
Temps de lecture estimé : 6 minutes
Auteur : Axel Agnan
Présentation d’Alpine Linux
Small. Simple. Secure. Alpine Linux is a security-oriented, lightweight Linux distribution based on musl libc and busybox.
Cette description provient du site officiel, Alpine est une distribution légère, simple et sécurisée, je me permettrais même d’ajouter : robuste
Ce guide va donc expliquer pas à pas comment installer Alpine Linux.
Dans cet exemple, Alpine est installé sur une machine virtuelle QEMU
La version sélectionnée pour ce guide est la version Standard.
Il existe plusieurs versions dont voici la description :
- Standard - Alpine as it was intended. Just enough to get you started. Network connection is required.
- Extended - Most common used packages included. Suitable for routers and servers. Runs from RAM. Includes AMD and Intel microcode updates.
- NetBoot - Kernel, initramfs and modloop for netboot.
- Raspberry PI - First generation Pis including Zero/W (armhf). Pi 2 to Pi 3+ generations (armv7). Pi 3 to Pi 5 generations (aarch64).
- Mini Root System - Minimal root filesystem. For use in containers and minimal chroots.
- Virtual - Similar to standard. Slimmed down kernel. Optimized for virtual systems.
- Generic U*Boot - Has default LTS kernel. Includes the U-Boot bootloader. Tarball.
- Xen - Built-in support for Xen Hypervisor. Includes packages targetted at Xen usage. Use for Xen Dom0.
Liens :
Démarrage d’Alpine et connexion
Après avoir monté et boot sur l’ISO d’Alpine, un prompt demande la connexion d’un utilisateur :
L’utilisateur préconfiguré est root sans mot de passe.
Démarrage du script d’installation
Alpine est fourni avec un script d’installation, celui-ci se déclenche avec la commande setup-alpine.
Un “quick mode” est disponible via la commande setup-alpine -q, celle-ci n’effectuera que les actions suivantes :
- Configurer la disposition du clavier ;
- Initialiser la valeur hostname avec le nom par défaut “alpine” ;
- Configurer la carte réseau primaire (autodétectée) pour utiliser le DHCP et démarrer la pile réseau ;
- Activer et démarrer les services nécessaires au fonctionnement de la distribution ;
- Générer un fichier /etc/hosts valide ;
- Activer le dépôt “default” de packages.
Ce mode est parfait pour démarrer et exploiter très rapidement un système Alpine, cependant plusieurs étapes sont sautées :
- Paramétrer un mot de passe root ;
- Paramétrer la timezone ;
- Paramétrer un proxy ;
- Sélectionner un serveur SSH et l’activer ;
- Activer la synchronisation NTP ;
- Configurer un disque ;
- Configurer lbu ;
- Configurer le système de cache du gestionnaire de package apk.
Ici, je vais procéder à une installation complète via la commande setup-alpine.
1ère étape : Sélectionner une disposition de clavier
Après avoir démarré le script d’installation, la première étape est de sélectionner sa disposition clavier.
Alpine va afficher plusieurs dispositions pré-réglées incluses dans la distribution.
Ici, je vais sélectionner la disposition fr et utiliser la variante fr :
2ème étape : Hostname
Ici, l’installateur nous demande de saisir un nom d’hôte pour la future machine, ici “alpine”
3ème étape : Réseau
Cette étape va nous demander de configurer notre interface réseau, dans l’ordre l’installateur demandera les options suivantes :
- Le nom de la carte à exploiter, ici eth0 ;
- Fixer une adresse IP manuellement, utiliser DHCP ou ne pas configurer la carte, ici dhcp ;
- Si l’on souhaite configurer manuellement la carte, ici non, n.
Le processus va ensuite configurer la carte comme indiqué lors des différentes étapes ci-dessus.
4ème étape : Mot de passe root
Cette étape va vous demander de définir un mot de passe pour l’utilisateur root
5ème étape : Timezone
Lors de cette étape, vous allez devoir définir votre timezone, l’installateur va vous afficher dans un premier temps, les régions disponibles puis vous demander une localisation spécifique.
Ici, je sélectionne Europe puis Paris pour être sur le fuseau Français.
6ème étape : Proxy
Cette étape va vous demander si vous souhaitez établir un proxy, dans mon cas non.
7ème étape : APK
Ici, il s’agit de la configuration du gestionnaire de packages APK.
Plusieurs options sont disponibles :
- (f) Pour déterminer le miroir le plus rapide à exploiter ;
- (s) Pour afficher la liste des serveurs connus ;
- (r) Pour utiliser des miroirs aléatoires ;
- (e) Modifier manuellement le fichier /etc/apk/repositories ;
- (c) Activer les dépôts de la communauté ;
- (skip) Ne pas configurer APK.
Dans un premier temps, je vais activer les dépôts communautaires via la commande (c).
L’installateur retournera le message suivant :
Community repository enabled
Puis ré-imprimera le menu de configuration de APK.
Je vais ensuite sélectionner l’option (f) afin de déterminer quels miroirs sont les plus rapides.
Cette étape prend un certain temps ~5 minutes, si vous avez déjà exécuté cette option où que vous connaissez déjà les miroirs que vous souhaitez exploiter, saisissez les manuellement via l’option (e)
Le processus de détection des miroirs se démarre :
Une fois les miroirs déterminés :
8ème étape : Création d’un utilisateur & SSH
La prochaine étape est celle de la création d’un utilisateur.
Cette option est facultative, vous pouvez exploiter uniquement l’utilisateur root même si cela n’est pas recommandé
Ici, l’utilisateur toto sera créé avec un mot de passe.
En complément, lors de la création, il vous sera demandé si vous souhaitez installer un serveur SSH.
Deux serveurs sont disponibles :
- OpenSSH - Qui est le serveur traditionnel de la plupart des distributions ;
- Dropbear - Qui est une implémentation ultra légère du protocole SSH (Utile si les ressources sont une priorité, notamment en électronique embarquée ou carte de développement).
Dans mon cas, je vais installer OpenSSH.
9ème étape : Exploitation d’un disque
Cette dernière étape est celle de l’exploitation d’un disque physique.
L’installateur va d’abord déterminer et lister la liste des disques disponibles et exploitable.
Dans mon cas, il s’agit du disque vda.
Ensuite, il faut sélectionner le type de formatage du disque, plusieurs choix sont disponibles :
- sys - Méthode traditionnelle d’installation de disque, va procéder à la création des partitions suivantes : /boot, / et swap ;
- data - Mode pour utiliser le disque comme support de stockage et non pour le système. Le système exploitera tmpfs (En RAM) ;
- crypt - Active l’encryption et demandera ensuite sys ou data, un mot de passe de décryption sera demandé ;
- cryptsys - Même chose que sys mais active aussi l’encryption ;
- lvm - Active le “logical volume manager” et demande ensuite sys ou data ;
- lvmsys - Même chose que sys mais active le “logical volume manager” ;
- lvmdata - Même chose que data mais active le “logical volume manager”.
Une fois vos options sélectionnées, un message d’alerte indiquant que le disque sera formaté s’affiche.
Après acceptation, l’installation est terminée !
PS : La lecture de cet article est plus longue que l’installation en elle même ‘^^